Discussion:Nok (culture)
Merci !
[modifier le code]Simplement merci à l'auteur de cet article, intéressant/instructif bref un très bon article
Bonne continuation ! Zheim 31 mars 2007 à 01:10 (CEST)
Cet article est effectivement très intéressant. Merci.
Une question tout de même de la part du novice de Wikipédia que je suis : - peut-on ainsi copier textuellement un autre site Internet (Mémoire d'Afrique) ? Ce texte est-il libre de droits ? Si oui, ne faut-il pas mentionner plus explicitement dans l'article qu'il s'agit d'une copie ou présenter un justificatif d'autorisation ?
Merci d'avance Skul
Datation
[modifier le code]Il y a une incohérence dans cet article. On nous dit que les objets les plus anciens de cette culture ont -3000 ans, mais qu'elle est apparue vers -1000. Soit il y a une erreur de chiffre ou de datation, soit il s'agit de deux cultures différentes. Il faudrait clarifier.
89.88.187.61 (d) 7 mars 2010 à 18:04 (CET)
Plagiat ?
[modifier le code]Des parties entières de cette notice sont des copies mot à mot de cette page : http://www.memoiredafrique.com/fr/nok/histoire.php
Je n'ai pas tout vérifié mais ça ne m'étonnerai pas que tout soit un copié-collé de ce même site.
Article à revoir
[modifier le code]Cet article qui traite d'un sujet de grand intérêt pour la proto-histoire de l'Afrique, est complètement à revoir. Le titre est erroné (c'est une "culture" pas une "civilisation", l'article doit être renommé). Les dates sont fausses, et comme le bandeau l'indique le discours est complétement dithyrambique tout en nous apprenant pas grand chose au final sur cette culture d’intérêt majeure. Je ne suis pas spécialiste de la question malheureusement et je manque de source pour m'y atteler, mais s'inspirer de l'article anglophone serait déjà un bon début, l'information y est plus rigoureuse, c'est déjà la base.
Fraxin (discuter) 5 janvier 2016 à 03:26 (CET)
Attention : manipulation
[modifier le code]Avant de prendre ma retraite, j'ai été pendant trente ans un expert respecté en matière d'archéologie africaine, tout particulièrement spécialisé dans les Nok et cultures apparentées, et je suis encore considéré par beaucoup comme l'un des meilleurs connaisseurs dans le domaine. Un article sur wikipédia intitulé "mémoire de l'Afrique" qui renvoie à un site commercial intitulé "Mémoires d'Afrique", ça devrait déjà éveiller des soupçons... D'autant que la statue du cavalier censée illustrer l'art Nok est reproduite sur le site commercial de "Mémoires d'Afrique". Je ne sais qui a validé cette page, mais il a manqué de prudence ! J'ajouterai qu'en trente ans de carrière je n'ai jamais vu ni entendu parler d'un "cavalier" Nok authentique, ce qui semble logique puisque le cheval ne serait apparu au Nigeria que vers le 10° siècle après J.-C. selon des études sérieuses. Des pièces similaires ont été reproduites dans différents ouvrages, mais tout les connaisseurs s'accordent à dire qu'elles sont fausses, ou pour être plus précis qu'il s'agit de pastiches à partir de morceaux prélevés sur des pièces authentiques. Ce type de remontages est très fréquent sur les objets Nok qu'il faut acheter avec la plus grande circonspection, les pièces intègres étant l'exception. Pour finir, le style de ce cavalier est une injure à l'art Nok tant il est hors des canons qui font la beauté des sculptures Nok. Qu'il me suffise de dire que l'élégance est sans doute le critère dominant des oeuvres authentiques pour s'affliger devant la raideur des pattes du cheval, pour ne pas parler du reste où tout est lourdeau, sans esprit. Les supposées garanties fournies par les tests de thermoluminescence sur l'authenticité du cavalier qui apparaisssent sur le site commercial de Mémoires d'Afrique ne garantissent rien du tout, la thermoluminescence n'étant pas un critère absolu qui peut à lui seul déterminer l'authenticité d'une pièce archéologique. De nombreux abus ont été commis en se référant aux seuls tests de thermoluminescence, parfois avec la complaisance de laboratoires peu regardants qui font office de "marchands de certificats". Les certificats émanant de laboratoires sérieux se contentent de garantir l'exactitude de la date des échantillons testés et rien d'autre. Un scanner par un laboratoire spécialisé, il en existe, est un complément indispensable pour ce genre de pièces dont personne de sensé ne peut imaginer qu'elle soit authentique. Je m'étonne et m'inquiète que ce "cavalier" si mal choisi mais désormais adoubé par wikipédia (ce qui en quelque sorte en fait une pièce de référence et en accroît la valeur commerciale) , figure sur ce site : il existe tant de pièces authentiques dans les musées américains et autres ! De grâce, retirez vite cette photo, elle n'a rien à faire dans un site qui fait référence partout sur la planète ! Attention aux manipulations, elles sont malheureusement très nombreuses en matière d'art africain, domaine où il vaut mieux avoir affaire à des institutions qu'à des "connaisseurs" qui infectent les bons sites avec des pièces médiocres pour pouvoir les placer...
Reginald GROUX
Ancien membre de la Compagnie Nationale des Experts/ Ancien membre du Syndicat National des Antiquaires/ Président-fondateur du Musée d'Art et d'Histoire des Cultures d'Afrique de l'Ouest à Djilor Djidiack, Sénégal
- ok, je vous suis. Barada-nikto (discuter) 3 avril 2016 à 23:05 (CEST)
Contribution
[modifier le code]Je vous livre des informations, un peu en vrac, mais nous pourrons y revenir lorsque l'article prendra corps. La question de l'apparition du cheval dans les régions peuplées par la culture Nok me paraît devoir être éclaircie. Des sources sérieuses font apparaître le cheval au sud de la zone sahélienne seulement à la fin du 1° millénaire après J.-C. La présence de chevaux dans le Sahara ne doit pas laisser croire que ces animaux pouvaient vivre dans le climat du Nigéria Central, géographiquement proche mais beaucoup plus humide qu'à l'heure actuelle. Il n'existe aucun exemple de fragment de "cheval" Nok, entendez, de fragment sans valeur commerciale (donc présupposé authentique) qui pourrait inciter à croire qu'il y ait jamais eu des statues équestre chez les Nok. Toutes les statues Nok figurant des cavaliers sont réputées fausses par les meilleurs connaisseurs, les publications dans des ouvrages d'art d'objets provenant du marché et appartenant à des collectionneurs ou marchands ne faisant pas foi, loin s'en faut.
Les plus grandes statues Nok ne sont pas à la dimension humaine : elles n'excèdent pas 1 m de haut, à ma connaissance, 90 cm étant la dimension la plus admise pour les statues entières de grande taille. En tenant compte qu'elles sont souvent accroupies ou agenouillées,, même le développé n'excèderait pas 1,40 à 1,50 cm de haut. On distingue trois styles principaux, celui de Nok, celui de Sokoto, celui de Katsina. Pour résumer on peut dire que le style Nok apparaît comme un style réservé à des personnages "nobles". L'abondance de décorations, bracelets, ceintures, étuis péniens, capes figurant des peaux d'animal, coiffures extrêmement complexes, chat tenu sur un genou, tout dénote d'un grand raffinement. Le nez souvent droit et la présence de barbe et d'une abondante chevelure semble écarter cette population du peuplement négroïde autochtone. Le style de Katstina illustre souvent des personnages aux cheveux crépus, au nez épaté, sans habits, ni décor ni fioritures, il s'agit manifestement de population locales. Le style dit de Sokoto représente principalement des personnages sous forme de colonne conique surmontée d'une tête, les mains sur les hanches. Seule la tête fait l'objet d'un traitement soigneux. Les personnages, le plus souvent masculins, ont arborent souvent une grand barbe carrée à la façon des patriarches sémites. Ils portent toujours un bonnet sur le haut du front, à la façon d'une kippa. Lorsque le sexe est représenté, il est circoncis. Il s'agit sans doute de pasteurs venus de l'est, puisque toutes les traditions locales font venir le peuplement du Sahel de l'est, principalement du Yémen (en référence au Roi Salomon ?). Pour exemple, les Sonninké du Mali sont les gens de Sonni (le suffixe ké désigne l'appartenance géographique de la tribu) et Sonni n'est autre que Assouan en Egypte. Les Sonninké se nomment donc eux-mêmes les gens d'Assouan. Bernard Fagg et sa fille Angela n'ont jamais fait de fouilles sérieuses. B. Fagg se contentait de promettre une récompense (très modeste donc peu incitative) à ceux qui lui rapporteraient des fragments. Il le dit dans son ouvrage, où il n'est d'ailleurs nullement question de chantiers de fouilles sérieux en pays Nok. Pour preuve, entre les années 1990 et 2010 des dizaines de milliers de fragments ont été exhumés, parmi lesquels de très nombreux chefs d'oeuvres. Comment les Fagg n'ont-ils pas été capables faire les découvertes de ces sites archéologiques qui pullulaient ? Les sites des anciens villages étaient fort bien connus des autochtones, et dès que les marchands Haoussa ont proposés d'acheter des terres cuites provenant du sous sol à un vrai prix, tout a été ramassé en moins de vingt ans. Si B. Fagg et ses successeurs avaient fait leur travail correctement, la majorité des oeuvres se trouverait aujourd'hui dans les musées du Nigéria et l'on en saurait sans doute davantage sur cette mystérieuse culture. Les 150 pièces qui illustrent le livre de B. Fagg, à quelques exception près, sont loin d'être représentatives de la splendeur de la statuaire Nok. Je ne dis pas qu'il faut incriminer le clan Fagg, mais il est temps de mettre fin à une légende, il faut cesser de dire qu'ils ont entrepris des fouilles sérieuses : ils n'ont été que des acteurs passifs de la sortie des Nok, les évènements sont là pour le prouver, malheureusement. Bernard Fagg était le frère du prestigieux William Fagg, directeur du British Museum, et à ce titre "intouchable". Tout autre que lui aurait été sévèrement critiqué pour ce laxisme face à une découverte d'une telle importance. Son livre a le mérite d'exister et d'être un témoignage sur la découverte des Nok. Il fourmille de détails intéressants et restera longtemps un ouvrage de référence. Sur la "redécouverte" des Nok, en voici l'histoire, j'ai connu le personnage. C'était un diamantaire nigérian qui prospectait sur le plateau de Jos à la fin des années 80 du siècle dernier. Il avait trouvé une tête Nok qu'il avait emporté avec lui à Zurich, où il venait régulièrement vendre des diamants. Il fit le tour de quelques galeries d'art, mais personne ne connaissant les Nok, il ne parvint pas à la vendre. L'objet demeura pendant un an dans la bagagerie de l'hôtel où il avait ses habitudes. Entre temps, ce prospecteur avisé s'était renseigné et il connaissait la rareté et la valeur des objets Nok. Il revint en Europe et vendit sa tête une véritable fortune : une tête Nok était la pièce qu'un collectionneur ne pourrait jamais acquérir, même en rêve ! (Dans les années 80 un fragment d'animal Nok qui ne trouverait pas preneur à 1000 euros aujourd'hui avait été adjugé pour 3 millions de francs dans une vente de l'étude Loudmer à Paris. Le Nigeria avait entamé une procédure en restitution et avait eu gain de cause). Notre diamantaire revint au Nigeria où il commença à prospecter, non plus les diamants mais les objets archéologiques, somme toute d'un bien meilleur rapport. Le pillage général venait de débuter sous l'oeil indifférent des autorités, lorsqu'elles n'étaient pas elles-mêmes impliquées dans la fouille et la revente de ces objets, considérés comme "haram", entendez païens ou précisemment "interdits", dans des régions où la charia faisait déjà foi de loi fédérale. Les statues Nok ne sont pas "sculptées comme du bois" comme il est affirmé dans l'article, les nombreux ornements étaient façonnés séparément avant d'être appliqués sur la statue. Pour preuve, le nettoyage de la terre d'enfouissement laisse souvent apparaître un joint entre les ornements et le corps, dont ils se détachent souvent s'ls ne sont pas consolidés avec une infiltration de colle. Le terme terre cuite " à gros grains" à un nom : il s'agit de terre "chamottée", c'est à dire d'argile avec l'inclusion de petits grains de quartz pour la consolider, à la façon dont les graviers font un béton plus solide que le ciment. La "cupidité des fondeurs" évoquée dans l'article n'a rien à voir avec l'utilisation de la terre cuite. Le métal exige un savoir faire complexe, des métaux difficiles à se procurer pour créer des alliages difficiles à doser, une maitrise des techiniques de fusion et de fonte à la cire perdue.L'argile est tout simplement un matériau que l'on trouve partout et d'une mise en oeuvre facile pour des peuples qui maîtrisaient l'art de la poterie depuis des millénaires. La cuisson au deça de 600° ne permet pas d'analyse par thermoluminescence. L'affirmation non démontrée que certaines pièces pouvaient être cuites à 300° incite à croire que certains objets ne répondant pas au test de thermoluminescence pourraient cependant être authentiques. L'argument me paraît spécieux et n'offre que le mérite d'ouvrir la porte sur des tromperies en quelque sorte cautionnées par Wikipédia... Cette affirmation doit être impérativement supprimée, jusqu'à preuve du contraire : l'on n'a jamais entendu parler d'objets manifesement authentiques qui ne répondraient pas au test de TL. Dans le processus de fabrication, aucune partie n'est "évidée" comme il est dit, les statues Nok sont tout simpliement montées à la technique du colombin. Pour en avoir eu des centaines entre les mains, je puis affirmer qu'elles étaient faites en plusieurs parties, des pieds jusqu'à la ceinture, de la ceinture jusqu'au cou, la tête, et parfois les bras et les jambes rapportés lorsqu'ils sont décollés du corps. Ces parties fragiles sont des points de rupture, ce qui explique que l'on retrouve la plupart du temps que des fragments "entiers" de jambes, de bras de torses détachés du tronc...Les différentes parties étaient assemblées par la suite. Une couche d'argile très diluée, de la "barbotine" était appliquée pour faire une peau sur laquelle on pouvait graver des finitions très précises. Par nature plus fragile que la chamotte, la couche de barbotine a souvent disparu pour laisser place à la couche granuleurse de la chamotte, cqfd. Des morceaux de bois carbonisé retrouvés à l'intérieur de certaines statues indiquent la présence possible d'une armature lors de l'assemblage. On a supposé que ces statues pouvaient être des faîtage de case mais rien ne le prouve.Le concept de chariots transportant des marchandises tirés par les chevaux dans le Sahara est une notion abandonnée depuis longtemps. Il a été démontré qu'ils servaient au dressage des chevaux (Cf J. Spruytte Attelages antiques libyens ; archéologie saharienne expérimentale). Essayer de faire avancer dans le désert un char alourdi par de pesantes marchandises et muni de deux roues étroites qui s'enfoncent dans le sable est intellectuellement et physiquement inconcevable ! Il est toujours possible de me joindre à travers le MAHICAO (Musée d'art et d'Histoire de l'Afrique de l'Ouest) mahicao@gmail.com Je serai ravi de pouvoir vous aider de mes connaissances pour la rédaction de cette page
Reginald GROUX
Refonte complète de l'article
[modifier le code]Bonjour, j'ai l'article en suivi depuis longtemps et, devant les critiques qui lui sont adressées, je me propose de le revoir totalement. J'ai traduit ici l'article anglais. Je me propose de fusionner dans ce brouillon les éléments présents ici qui paraitraient pertinents afin de le compléter. Vous pouvez suivre ce travail avant que je le propose en remplacement du présent texte et toute critique constructive sera bien évidemment bienvenue.
Cordialement --Barada-nikto (discuter) 4 avril 2016 à 18:14 (CEST)
- Bonjour, je viens de procéder au remplacement. Le nouveau contenu est doté de beaucoup plus de sources que le précédent, même si le sourçage n'est pas parfait : il faudrait relier les notes à la bibliographie. Bref, il reste encore du travail. --Barada-nikto (discuter) 9 avril 2016 à 10:38 (CEST)
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